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Designing the high line - New York (Etats-Unis)

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Projet: concours
Budget: 65millions de dollars
Date: mars 2006
Surface: 2.3kms de long
Site: Manhattan, New York City, USA
Programme: requalification de la High Line pour un usage public


La High Line est une voie ferrée située 8m au-dessus du niveau des rues ; elle a été construite dans les années 30 dans le but de
maximiser l’économie de NYC par le développement des transports et de décharger le trafic des rues.



1847 A cette époque, la 10ème avenue qui longe la High Line était surnommée Death Avenue en raison des nombreux accidents causés par la traversée des trains.



1934 La High Line a été construite pour résoudre les problèmes de circulation de la ville par la séparation à différents niveaux des trains et des piétons et par l’opportunité de décharger directement les marchandises dans les usines.



1980 Aujourd’hui encore, même à l’abandon, la High Line reste une pièce maitresse de l’infrastructure de NYC. Le long de ses 2.3kms, elle offre une expérience linéaire unique de la ville de part son point de vue surélevé. Aucun autre couloir urbain ni espaces public à Manhattan n’offre la possibilité de se promener à travers 22 blocs sans croiser de rue.


Solution 1 : 2001  En 2001 est lancé le concours pour la reconversion de la High Line et la solution préconisée a été à l’issu de ce concours de la reconvertir en promenade publique.




Solution 2 : 2006  La ville de NYC instaure un plan vert sur les cotes de Manhattan. Dès lors la solution 1 parait moins
appropriée puisque la High Line longe les berges de l’Hudson. D'où les propositions d’autres solutions peut-être plus sportives comme une piscine, une piste cyclable ou une patinoire pour permettre une corrélation programmatique de la High Line avec les recommandations programmatique des terrains désaffectés (un complexe sportif). La solution de la piscine parait fantaisiste dans le sens où la structure de la High Line ne pourrait supporter un équipement de la sorte mais aussi la position du nageur ne permet pas de jouir des vues imprenables qu'offre cette voie surélevée. La piste cyclable parait inutile puisque, d'une part, les berges de l'Hudson en sont dotées et, d'autre part, 2.3kms est une distance trop courte pour un vélo. Ainsi, la patinoire reste la solution la plus intégrée et efficace : la structure de la ligne peut l'accueillir, elle offre des vues sur une grande partie de Manhattan et sur les cotes du New Jersey et crée une structure sportive de plein air attrayante, insolite et utilisable tout au long de l'année.


Programme : Cette voie n’est pas exclusivement réservée aux sportifs usagés de la patinoire ; les piétons ont le choix de suivre les berges de l’Hudson (Hudson Park) ou de bifurquer sur la High Line et découvrir la ville d ‘un point de vue autre tout en longeant le flux des patineurs. Le programme de l'opération comporte l'aménagement d'un couloir pour patineurs, sur glace, en hiver, et roller en été de la 30ème rue jusqu'à Gansevoort street. Une mixité piétons/patineurs est prévue entre les tronçons de la 17ème rue à Gansevoort street. Le point nodal et départ du couloir se présentera par une patinoire réglementaire installée sur les anciens terrains désaffectés des voies de la 30ème rue.



La zone piétonne se situe au début de la High lLine sur les terrains des 34ème et 30ème rue. En ce qui concerne le dessous de la high line, alterneront des ateliers d'artistes, galeries et salle d'exposition entre les 29ème et 17ème rues en rapport avec les activités existantes de ces blocs
qui sont actuellement déjà à vocations artistiques.




Ces édicules mobiles sont tout sauf statiques. Ils se réfèrent aux anciens mouvements industriels du quartier et correspondent aux mouvements perpétuels sur la High Line sur le thème de la 'dépose minute' comme lorsque les trains allaient et venaient dans les entrailles des entrepôts l'enjambant ou la jouxtant.


Leur mobilité se remarque par leur état de transformation permanente comme une métaphore du voyage, du transport et du quartier historique. Elle est comprise grâce à des coulissements (par des rails par exemple), à des ouvertures (en lien avec les usages) ou fermetures (notamment pour des raisons de sécurité).


La construction exprime une tension entre l’étrange et le familier, le repos et le mouvement, le discret et le totem, l’adaptabilité et la mobilité.


En bref, d’un objet minimaliste à l’état fermé, on obtient un objet sculptural et complexe en mouvement.


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